Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 20:20

( Un vieux copain qui craint, fâché du quotidien )

 

Le milieu. C'est à priori quelque chose qui se situe entre le trop et le pas assez, deux extrêmes qui se ressemblent parce que trop radicaux. Voilà, point. Autrement dit, où que tu sois, tu choisis de te faire avoir, mais le truc bien, c'est qu'on peut au moins choisir. Tu préfères être l'entrée ou le dessert ? Réchauffer au micro-onde, se laisser surprendre par le grille-pain. Une fourchette et tout s'éteint, court-circuit. Le milieu, c'est moyen. C'est pire que de se voir dire qu'on va trop loin, c'est se dire qu'on ne va nulle part, c'est piétiner en attendant le prochain train. Tiède, c'est comme une insulte. Assis avec les violons, et les gens qui vibrent sur la commande des rails, parfois la lumière s'éteint, mais toujours, rien ne change. Tiède. C'est le dimanche sous la pluie et le samedi sous Cellophane. Ce serait décevant de mordre et de s'apercevoir que c'est ni bon ni mauvais, que c'est juste moyen, et que c'est pas vraiment juste. Donner à ses envies toute la place, leur laisser le volant et aller s'asseoir à l'arrière, comme dans un Tank géant, poser son cerveau dans le coffre et baisser la fenêtre pour faire naître l'ivresse du trop plein d'air dans la figure. Asphyxie du pas assez, exaltation du trop. Se situer au milieu, c'est le sale boulot. S'éclipser des échanges bouillonnants, dans chacun des cas, être le méchant. Choisis ce que tu veux, mais fais-le bien. Et toi, tu es plutôt Regrets ou Remords ? Mord-toi les doigts, va. Les gens sont hideux, merde, à ne pas vouloir gagner mais à faire perdre les autres. Rien de plus noble qu'un poisson rouge. En réalité, c'est l'absence d'envies qui m'ennuie. L'ennui m'ennuie. Vos bras croisés, vos flèches plantées, vos certitudes que j'aimerais brûler en rideau de douche pour enfants sales. Du sirop pour la toux pour les rouages, on va faire grésiller les fréquences, provoquer des interférences. Les lettres d'adieu, je les mets au feu, les sourires gênés, je les bouffe, et la purée, je la fait mieux que ta grand-mère. Faites hurler les constellations, ruez vous sur l'occasion : le Monde est à vous.

 

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 00:57

Un soir, dans mon lit. Un coups de blues comme je connaissais plus.

J'ai envie de rien.

J'ai même pas de colère en moi, juste un grand vide.

Une sensation que j'avais complètement oubliée. Ca faisait pas si longtemps, seulement, j'avais décidé que ça reviendrais plus.

Il me fait trop peur le vide.

Pas le courage de lire, d'écrire. Je veux me forcer à écrire quelques lignes dans mon blog, mais même là, les idées s'enchaînent pas.

Y a rien qui vaillent la peine d'être raconté ce soir.

J'ai jamais su dire les mots du vide.

L'envie de pleurer fait trembler mes paupières, j'attends que mes yeux se remplissent complètement avant de les ouvrir.

J'aime bien, cette impression. La chaleur qui gonfle mes paupières.

C'est tout brouillé, mais au moins ça ressemble a ce que j'ai dans la tête.

Tellement de vide que ce qui me tente le plus, c'est de dormir.

Le pire, c'est qu'on me dira que c'est bien. Que c'est ce qu'il me faut pour être en forme. C'est ce qu'on dit, mouais.

Je m'endors tôt. L'impression que la vie est pas vraiment là.

j'ai juste envie d'aller me rouler en boule, au fond de mon lit.

Je ferme les yeux. Paupières qui gonflent encore.

Avec la peur, en plus. Qui bat entre mes tempes.

La peur, elle me tient éveillée. Elle me tient à la vie. J'ai la frousse de l'attente.

 

Mais je n'ai pas la force de me battre. Plus. Pas maintenant. Pas possible.

Tant pis.

Partager cet article
Repost0
12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 22:38

L'amitié j'en ai plein a donner, mais ne m'en demande plus. J'ai déjà trop usé pour toi. Trop tard. Trop fort. trop pour rien. Je commence a me sentir un peu mieux. Lentement ça reviens. Autant que toi tu pars. Un kilomètre pour un souvenir oublié. Faut dire que j'en ai tellement. Autant que la distance que t'as mis entre nous. Maintenant je te les rends tes souvenirs. Je te rends tout. Comme un grand feu de joie de souvenirs. J'veux plus garder des petites parties de toi. J'veux juste garder des parties de moi.

 

A dans 10 ans ou a jamais, quand tu te reveilleras. de toute manière. T'as plus rien a m'apporter. Tu m'as tout pris sans rien m'offrir. Trop tard.

Partager cet article
Repost0
28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 13:53

Les concessions, moi j'ai appris, il y à longtemps..
Je sais les efforts qu'on se doit de faire, juste contre un sourire.
Contre un petit bonheur de rien dans les yeux d'un autre. D'un autre que soi, pour une fois.
Ca me paraît tellement bête et enfantin. Le plaisir de faire du bien.. A ceux qu'on aime. Juste à eux.

Se forcer à peine, rien qu'un peu, juste comme ça, juste pour rien. Pour les bons moments,
le présent, et ceux d'après. Parce que c'est si bon, de lire un merci au fond de ses yeux..
Tout au fond. De les entendre rire, de les voir heureux, tout simplement.
Parce que je n'aime pas les voir triste, que ça me rend malade.
Que lire la déception dans leurs yeux m'a toujours fait mal..
Et parce que j'suis comme ça, moi. Que je les aime et qu'ils passe avant le reste.
Simple comme bonjour. Que ces concessions sont si naturelles, si normales pour moi..
J'crois pas qu'on leur aie appris, à eux, ce que ça voulait dire une concession. Ou ce jour là, ils n'écoutaient pas..Qu'ils ont du s'dire qu'aimer c'était toujours tout doux. Tout doux pour eux et basta. Que ça suffirait comme ça. Enfants roi.. C'est peut-être bêtement ça..
des enfants égoïste dont je suis tombée amoureuse. Des enfants qui n'ont pas fini de grandir..

Et c'est moche, et c'est moche..
De les aimer à n'y rien comprendre, à m'en mouiller les yeux bien trop souvent sans qu'il n'aient jamais songé à se bousculer un peu, juste pour rien, juste comme ça, pour un sourire ou un merci, tout au fond d'mes yeux.
Puis, c'est moche, de craquer enfin, de laisser couler mes larmes sans me battre contre moi même, tout ça pour rien. tout ça pour quoi? Pour ça.. Pour ça.. De l'indiffénce. Et un peu d'ennui, je crois.
Pour qu'ils m'disent juste, ne pleure pas, ça n'en vaut pas la peine. C'est trop bête, c'est tellement insignifiant, ce détail.. Ca ne sert à rien. Et moi, je reste là, je ne pars pas loin d'eux, sauver ce qui reste à sauver d'mon coeur. Non.. Je reste là.

Et je pleure, ça les touchent peut être un peu. ils me disent rien. Il ne changeront rien. Rien de rien.

Que j'me noye les yeux, tant pis.
Que j'sois déçue, tant pis.
Que j'me sente tellement conne de rester là, tant pis.

Et dire qu'un petit rien pourrait tout changer. J'serais heureuse à temps plein. Et pas un jour sur trois..
C'est pas la lune, que je demande. J'veux juste croire que je ne suis pas toute seule à aimer tant..

 

 

Tendrement.
Mme Chat Prichetit.

Partager cet article
Repost0
21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 18:33

Enjoy the Silent, diaphane, transparence.
Les livres me font rire, les films pleurer.
La peinture, ce déchirement de l'absolu...
Je n'ai besoin de rien, je manque de tout.
Vivante, tout le reste ne m'importe.
Je suis réfractaire à la contrainte,
J'ai besoin qu'on me force, c'est différent.
J'écrase mon coeur vide pour en extraire l'acide.
On dit de loin que je n’ai pas l’air commode,
On peut quand même me plante verte dans un coin.
Poison noir, accélère ton rythme cardiaque.
Ephémère, gervée, givrée, légère, lunatique.

Pour Tout Vous Dire.
Je suis le vide qui dévore la substance…







t'es-t'il déjà arrivé
de penser
que peut-être
tu n'existes que dans l'imaginaire
de quelqu'un
qui n'existe pas ?






rappelle-toi de l'époque
où nous rêvions d'être grands...






mes yeux ont des valises, mes pensées ont des ailes ~



 

 




tout ça pour rien
je n'ai jamais su voler tu sais

j'ai jamais touché les étoiles
j'ai jamais rien su voler d'autre

que des sourires en coin

destinés à d'autres personnes



 

 

c'est qu'en ce moment
j'aimerais bien aller pêcher dans ta tête
pour savoir à quoi tu penses





 



j'ai eu juste envie
de mettre mes doigts dans tes orbites oculaires
et de balancer ta tête contre les bâtons
que tu mets dans mes roues
mais finalement j'ai pas eu le temps



 

 

 

 

 

 

 

 



Une petite Nee verte qui courait dans l'herbe,
Elle t'attrape avec les yeux,
Vient pleurer dans tes cheveux..

Partager cet article
Repost0
4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 22:46

Ca sent la solitude. Et le regret. Ca pue la douleur. Et l'amour. Ca fout des nausées. Et ça retient pas les larmes. Ca bouffe le caractère. Ca change les gens même. Ca étouffe le cœur. Et compresse les poumons. Ca donne envie de partir. Alors qu'on voudrait sourire.

Sourire.


C'est le coup dans le dos. Le poignard dans l'estomac. C'est le coup de blues. Ca dévore tout. Sur son passage. C'est contre nature. Contre ma nature. Mais c'est puissant. Violent.

Je voudrais tant sourire.


Je me comprends pas. Dans ces moments-là. Je voudrais fuir. Changer de vie. M'arracher la tête. Mes rêves. Mes souvenirs.

Je reconnais plus les gens. Ca parait imaginaire. Irréel. Rêvé. Je vois des morceaux de vie. Parait que c'est la mienne. Que c'était la notre. Etrangère dans mon propre corps. Je me dégoûte même. Dans ces moments-là.

Et je voudrais tant. Effacer ces pensées. Celles qui assassinent. Qui consument la raison. Et qui nous rendent fou.










Que faire de ces battements de cœur incessants ?
Que faire de ces battements de cœur incessants ?
Que faire de ces battements de cœur incessants?
Que faire de ces battements de cœur incess…
Mais si j'étais née pour vous plaire, ça se saurait









J'aimerais ne pas savoir
Ce qui se cache derrière vos sourires
J'aimerais ne pas savoir
Les clous que vous plantez dans les doigts
De ceux qui ne regardent pas.







Je te tiens
Tu me tiens
Je te vois
Tu t'en vas

 

 

 

Tendrement.
Mme Chat Prichetit.

Partager cet article
Repost0
10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 23:56

* Chuuut !
Pour garder cette étincelle...


 

 

 

* Chuuut !
Pour protéger l'espoir,
Peur qu'il ne se sauve.

 

 

 

 

* Chuuut !
Pour qu'on rallume
les étoiles dans nos yeux.

 

 

 

 

Et l'on se reconstruira...


 

 

 

 

* Chuuut... j'apprivoise le futur bonheur pour elle et moi !

Partager cet article
Repost0
9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 11:57

J'ai mal.

Sans trop savoir pourquoi. J'ai mal. Et pourtant j'ai l'air d'être heureuse. Comme je ne l'ai jamais été. Ca fait des jours maintenant. Que je couvre quelque chose. Un boulet sur le cœur. C'est lourd. Si lourd. Ca pue le manque. Mais le manque de quoi ? de qui ? Pourquoi ça sent l'espoir qui se débat dans ses dernières heures ? Pourquoi j'ai mal ?

Je lui ai dit que ça allait passer. Mais je m'en rends bien compte que ça fait une semaine que je cherche quelque chose. Et que je n'ai toujours rien trouvé. Les yeux posés sur le monde, comme un gosse qui ne comprend pas ce qui se passe. Pourquoi le monde est fou. Pourquoi il a le regard noyé. J'ai l'impression d'être étrangère. A ma vie. A mes nuits. Je passe mon temps à chercher des réponses. Voir ce qu'on m'a pris. Ce que je n'ai plus. Ce que j'ai tant besoin.

C'est pas le manque d'une seule personne. Il est bien trop caché que pour l'arracher. Il est bien trop pesant que pour l'oublier. J'ai l'impression que tout mon être se rappelle. Que mes yeux rêvent de briller comme autrefois.

Autrefois.
Cet autrefois.
Ces autrefois.

Le temps nous blesse. Le passé est mort. Un peu comme il nous tue. Tous. A petit feu. Il ne reste plus que moi. Moi et mon mètre soixante-deux. Moi et mes yeux loin d'être bleus. Moi. Mes rêves à deux places. Et ma réalité qui glace.


J'ai mal. C'est pas normal de tant souffrir. Après 6 ans.



[ Mélancolie ? Nostalgie ? Manque ? Rêve ? Coup de blues ? ]





Tendrement.
Mme Chat Prichetit.

Partager cet article
Repost0
7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 23:14

ah m'asseoir sur un taboulé cinq minutes avec toi
et affliger les gens tant qu'y en a
te parler du bon temps qui sera jamais mort
en serrant dans ma main
des p'tits pois.










                                     Ma Meute, Mes chats, Mes Amours. Mes enfants.


Chacun d'eux m'apporte plus que ce que j'ai pu recevoir en une vie. Ils m'ont recontruie entièrement.

Mon petit chaton, Ma fausse prude, Mon chaton câlins, mon chaton squatteur et le petit chauve :p

Je vous aime, vous êtes tout les 5 devenu mes essenciels.


je ne peux plus vivre sans votre présence, vous m'avez recontruite, mes pilliers, je n'ai besoin que de vous.




Merci a tous d'être là.





de l'importance de l'herbe,

qui chatouille les pieds,
de l'importance du vent,

de la pluie,
de l'importance de se laisser emporter,
par les sourires.






Tendrement.
Mme Chat Prichetit.

Partager cet article
Repost0
13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 12:28
Je n’aurais jamais cru que tu pouvais t'en aller ainsi, 2 jours avant tes 23 ans.

Je n’aurais jamais cru que ça pouvait se passer de la sorte, en rentrant des soldes joyeusement avec ton père.

La vie sait parfois être bien plus cruelle que la fiction.

Tu me manques, Synny.

Si tu te rappelles, au collège , en cours d'Allemand, nous faisions beaucoup de choses sauf de l'Allemand, comme il se doit.

Nous chantions notamment cette chanson : Tombe la neige, d'Adamo. Je ne sais plus pourquoi, mais cela nous amusait beaucoup.

Je n’aurais jamais cru qu'elle serait si prémonitoire.*


Partager cet article
Repost0